Date: 25/11/06
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Aventures sous-marines à Tahiti
"Bienvenue à Tahiti". Les tortues, requins, napoléons, réservent un accueil polynésien aux visiteurs qui ont décidé de consacrer quelques jours à la découverte des merveilles de Tahiti, la grande. Les fonds sous-marins offrent un panel de plongées très étendu. Les amateurs de bleu trouveront leur bonheur parmi la dizaine de sites répartis principalement le long de la côte ouest. Des sites, pour la plupart, accessibles à tous. Le séjour à Tahiti Nui peut également être mis à profit pour faire une remise à niveau, ou passer ses diplômes avant de s'aventurer dans les îles.
Des tortues, des napoléons, des balistes, des requins, et parfois même des baleines à bosses croisent dans les eaux de Tahiti. Contrairement aux idées reçues, Tahiti Nui recèle d'innombrables trésors sous-marins. Il n'est point besoin d'attendre d'aller dans les îles pour se mettre à l'eau.
Le plateau aux Tortues
Les "pointes noires" de Te Maruata
Les épaves
Les gorgones de Paea
La Source
Le tombant de Saint-Étienne
Papa Whisky
L'Aquarium
Les failles de Arue
Le plateau aux Tortues :
Valérie Macon (La Dépêche de Tahiti)
Même si on peut descendre à - 40 m, l'intérêt est limité. Il est conseillé de rester dans la zone des - 20 m, pour profiter au maximum des tortues. Accessible à tous les plongeurs à partir du niveau 1.
Au large de Punaauia, vers le Musée de Tahiti et des îles, les dauphins pointent le bout de leur nez. Ils accompagnent pendant quelques minutes le bateau qui file vers l'océan. Un peu plus loin, l'embarcation s'arrime au mouillage. En dessous, on distingue très nettement un plateau qui remonte d'une soixantaine de mètres, jusqu'à la zone des - 20 mètres. Les plongeurs en mal de profondeur peuvent faire un petit tour vers les - 40 m, le long du tombant, histoire d'y admirer les gorgones.
Dès la mise à l'eau, on tombe nez à nez avec une tortue, occupée à savourer son petit déjeuner dans le corail. L'animal n'a pas l'air d'apprécier cette intrusion dans sa vie privée, au "saut du lit". Elle relève la tête, jette un coup d'il aux visiteurs indélicats, leur tourne le dos et s'en va d'une brasse nonchalante. Les plongeurs éconduits entreprennent de faire le tour du plateau, à la recherche d'une autre tortue, plus accueillante celle-ci. La petite balade leur permet d'admirer quelques nudibranches, cachés parmi les patates de corail.
Très vite, de l'autre côté de la plate-forme, ils aperçoivent une autre tortue qui s'ébat en pleine eau. Moins farouche que sa congénère, dès qu'elle aperçoit la palanquée elle se précipite vers elle. Elle vient se frotter aux plongeurs, chercher leurs caresses, surtout sous le cou et le ventre. Elle s'installe sur leurs épaules ou dans leurs bras et se laisse porter à leur bon gré. La scène dure. L'animal ne se lasse pas. La tortue passe d'un plongeur à l'autre. Sa curiosité la pousse vers les derniers arrivés.
Les "pointes noires" de Te Maruata
Valérie Macon (La Dépêche de Tahiti)
Jusqu'à - 40 m. La plongée peut se faire dans - 20 m. Elle est donc accessible à tout plongeur détenteur du niveau 1 et plus
Cette fois, plongée requins. Hé oui, à Tahiti Nui aussi on peut plonger avec les requins. Le bateau emprunte la passe de Tapuna et s'engage sur les eaux foncées de l'océan, direction Te Maruata. Le site tient son nom du quartier de Punaauia, qui se trouve en face, sur la côte Ouest de Tahiti Nui. C'est l'un des lieux, autour de la grande île, réputé pour sa fréquentation importante de requins "pointe noire" et "pointe blanche". Ils sont souvent une quinzaine à apparaître en entendant le bruit du moteur, poussés par la curiosité. Ils tournent au-dessus du superbe jardin de corail qui tapisse le fond et descend en pente douce jusqu'à une quarantaine de mètres. Pas la peine d'aller jusqu'en bas, les squales sont là, vers les - 20 m, ce qui les rend accessibles même aux petits niveaux.
Les plongeurs se posent au fond pour les regarder tourner, de façon survoltée, dans un sens et dans l'autre, en une sorte de ballet frénétique. Le spectacle est sympa, peut-être impressionnant pour qui n'a pas l'habitude, mais sans risque. Puis, il est temps d'aller se promener, de partir à la recherche des murènes tapies dans leur trou, ou la tête en dehors, se faisant faire un nettoyage de peau et de dents, par les petites crevettes "lessiveuses" dont c'est le job. Il ne faut pas non plus louper le superbe banc de platax qui tourne dans le coin. En chemin, on croise des capitaines et de nombreux petits poissons récifaux qui forment des nuages multicolores au-dessus du corail. Les plongeurs en alerte suivent des yeux la vie sous-marine de cette faune intense.
Les épaves
Valérie Macon (La Dépêche de Tahiti)
Profondeur - 25 m. Accessible à tous à partir du niveau 1. Il est même possible d'y réaliser des baptêmes autour des patates de corail qui jalonnent la douce pente de sable à partir de - 3 m.
À quelques pas de la piste de l'aéroport de Tahiti-Faa'a, là, dans le lagon, repose un avion, un Catalina bimoteur datant de la Seconde Guerre mondiale. Il coule des jours paisibles, posé sur son fond de sable aux côtés d'une goélette. Ce site baptisé "Les épaves" se situe sur la côte ouest de Tahiti Nui, coincé entre deux morceaux de platier sur lesquelles les habitants viennent se faire un barbecue les pieds dans l'eau, le week-end. Le bateau s'accroche au mouillage qui est installé sur le gouvernail de la goélette immergée. Le site est bien abrité, les plongeurs peuvent prendre le temps de s'équiper. L'eau turquoise et transparente donne cependant l'envie d'y pénétrer le plus vite possible, surtout que bien souvent, il fait chaud au soleil dans la combinaison néoprène.
Les plongeurs se glissent dans l'eau et descendent le long de la pente douce qui les amène directement sur le gouvernail et l'hélice, à - 10 m. En arrivant, on distingue presque l'intégralité de cette énorme coque de bois, couché sur le flanc, le long de la pente. Les plongeurs s'enfoncent vers le "sable" et longent le ventre béant du vaisseau fantôme qui repose par - 25 m au plus bas, depuis 1976. Le pont n'a pas résisté aux affres du temps et a entièrement disparu, laissant apparaître les entrailles du navire. Il est possible de se promener à l'intérieur, parmi les innombrables poissons qui y jouent. Parfois, dans le dédale de tuyaux et de fils, on aperçoit une énorme murène. Une murène voyageuse qui apprécie non seulement les recoins de la goélette, mais qui aussi ceux de la carlingue du Catalina.
La palanquée contourne la proue, posée à - 25 m pour remonter le long de la coque. Ajourée, elle laisse passer les rayons du soleil qui dansent à l'intérieur du navire.
Après avoir rejoint l'hélice, les plongeurs longent la pente pendant quelques minutes, dans les - 10 m. Là, une silhouette d'aile se détache du bleu. C'est celle du Catalina qui repose par - 17 m.
Les gorgones de Paea
Valérie Macon (La Dépêche de Tahiti)
En Polynésie en général, il est extrêmement rare de pouvoir admirer les couleurs éclatantes des gorgones. À Tahiti, le site de Paea, sur la côte ouest, est l'un de ceux où il est possible d'assister à ce genre de spectacle, un second se trouve à la Presqu'île. La mise à l'eau se fait au niveau de la passe de Paea, côté océan, juste en face de la mairie. Les plongeurs descendent sur une trentaine de mètres, c'est là que débute la grande voûte tapissée de branches dont les couleurs rouge ou orange vif contrastent avec le bleu intense. La voûte s'étire jusqu'à - 50 m, et le spectacle est magique jusqu'en bas. Les photographes ont en général du mal à quitter ce superbe décor dans une eau on ne peut plus claire. De par sa profondeur, cette plongée est réservée aux plongeurs confirmés détenteurs d'un niveau 2, voire 3. Il est cependant possible aux petits niveaux de se promener dans le jardin de corail, dans les - 5 m et d'admirer le jeu des rayons du soleil sur les coraux. C'est également le lieu privilégié pour faire ses paliers.
La Source
Valérie Macon (La Dépêche de Tahiti)
Une large tache trouble se dessine sur l'océan, là derrière la barrière de corail, face au Musée de Tahiti et des îles, à quelques centaines de mètres du plateau aux tortues. C'est là que se trouve le site baptisé "la Source", et pour cause. Une source d'eau douce jaillit au pied de l'un des pitons qui composent l'architecture des lieux. Son jet, trouble et froid, remonte à la surface. C'est lui qui provoque cette grosse tâche que l'on aperçoit du bateau. Impossible de se tromper, on est bien dessus. Après s'être amusés dans l'eau fraîche et avoir observé les coraux mous qui bordent la source, dans la zone des - 10 m, les plongeurs partent explorer les autres pitons. Le premier débute à - 25 m pour remonter à - 7 m, le second part de - 30 m pour atteindre les - 12 m et le dernier est un piton double, creusé en son milieu. Ces trois pics sont reliés entre eux par de petites vallées tapissées de formations coralliennes. La faune y est dense. On y voit des napoléons, quelques requins, et même parfois des tortues. Des bancs de perches accompagnent la palanquée dans ses pérégrinations. On y trouve également beaucoup de petits poissons coralliens qui apportent quelques taches de couleur dans ce bleu monochrome. L'eau y est généralement claire et les jeux de lumière sont superbes. Cette plongée est à la portée de tous, il est même possible d'y faire son baptême.
Le tombant de Saint-Étienne
Valérie Macon (La Dépêche de Tahiti)
Le tombant de Saint-Étienne tient son nom, non pas de la ville métropolitaine, mais de l'église qui se trouve en face, là-bas à Punaauia, sur la côte ouest de Tahiti Nui, et qui sert d'amer aux marins. La mise à l'eau se fait à quelques mètres du récif, côté océan. En deux coups de palmes, les plongeurs se propulsent sur la barrière de corail et descendent le long du tombant. Les plus chevronnés pourront aller faire un tour dans la zone des - 50 m pour jeter un coup d'il au surplomb qui s'y trouve, mais en général la balade se fait le long du tombant, entre - 10 m et - 25 m. On y voit plusieurs variétés de coraux, et l'on y croise des balistes, des poissons papillons, poissons anges, ou encore des poissons clowns bien à l'abri dans leur anémone. En pleine eau, on peut également apercevoir des thons à dents de chien. À la fin de leur immersion, les plongeurs remontent sur le platier pour y faire leur palier.
Papa Whisky
Valérie Macon (La Dépêche de Tahiti)
"Papa Whisky" est le nom du motu qui comporte la radio-balise destinée au trafic aéronautique. Il se trouve dans l'axe de la piste d'atterrissage de Tahiti-Faa'a. La plongée se fait sur la pente du récif océanique situé devant. Le plateau descend d'abord en pente douce jusqu'à - 10 m, puis chute brutalement vers les abysses. La plongée se fait dans la zone des - 25 m, dans un vaste amphithéâtre de 70 m apparu à la suite de l'effondrement d'une plaque sous-marine. Il est creusé dans le récif. Là, une faune récifale assez dense fait le régal des plongeurs et des photographes. On y voit des poissons papillons, des demoiselles, des chromis et même quelques crustacés. Cette plongée est accessible à tous, à partir du niveau 1.
L'Aquarium
Valérie Macon (La Dépêche de Tahiti)
Le lagon de Tahiti a son Aquarium. Situé avant la barrière de corail, à quelques minutes de bateau de l'hôtel Inter-Continental Resort, c'est un lieu privilégié pour y faire son baptême ou s'adonner aux plaisirs de la photo. L'eau turquoise donne l'impression d'être sur une vaste piscine profonde d'une douzaine de mètres, maximum. Il s'agit en fait d'une vaste cuvette de sable dans laquelle a été installé un jardin de corail en forme de cur et trois épaves. Le jardin de corail qui débute à - 2 m regorge de vie. On y trouve des petites demoiselles, des poissons clowns, des crevettes, des petites murènes Un peu plus loin, accompagnée par une nuée de poissons bagnards venus quémander une bouchée de pain, les plongeurs peuvent se promener sur le squelette d'une première goélette et le pont d'une seconde. Mais, l'un des moments les plus appréciés surtout des débutants, c'est celui où ils peuvent se mettre aux commandes du Cesna. En longeant les bords de la cuvette, on passe d'une patate de corail à une autre. Un circuit qui reconduit au point de départ.
Les failles de Arue
Valérie Macon (La Dépêche de Tahiti)
Les failles de Arue sont l'un des rares sites côte Est. Il se situe dans la baie de Matavai, le long du récif, côté océan. Il n'est pas toujours facile d'y plonger, car le site est très exposé au vent, et la houle peut être importante. Ce sont l'architecture du site et le décor, plus que la faune, qui impressionnent les plongeurs. On descend doucement le long d'un plateau corallien, jusqu'à une vingtaine de mètres. À cet endroit, la cassure est brutale. Le tombant plonge de façon abrupte vers des profondeurs insondables. Il comporte de nombreuses crevasses et anfractuosités, dans lesquelles se cachent quelques habitants. Deux failles, entre - 6 m et - 30 m, balafrent le plateau, puis la paroi du tombant. À l'intérieur, on peut y observer des poissons soldats, haches, des ptérois Les paliers se font en remontant sur le plateau, le nez dans le corail, la tête au milieu des nuées de petits poissons multicolores. Cette plongée est accessible à tous, à condition d'être détenteur d'un niveau 1 ou plus.
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